C'est une année un peu spéciale pour se lancer dans la création de bikinis. Mais c'est aussi l'année qui permet aux gens de questionner leur choix de vie, leur consommation, et leur place dans ce monde. C'est une année où nous n'avons pas pu vraiment voyager où on le voulait aussi facilement que d'habitude. Le mot "liberté" a pris un nouveau sens depuis la pandémie. 

Comme partout, cela a affecté notre travail et nos emplois du temps et je me suis retrouvée seule chez moi à rêver de ma vie passée dans différentes parties du monde notamment Rio de Janeiro et Miami.

Les Etats-Unis et les pays anglosaxons sont plus tolérants sur l'apparence qui ne reflète pas forcément la compétence de l'individu...Au Brésil, pays du Carnaval, le string est de rigueur quel que soit notre corps ou notre âge...Même les hommes les plus "virils" portent le "sunga" un tout petit boxer pratique pour jouer au footvolley sur la plage sans avoir d'irritation aux niveau des cuisses, contrairement aux shorts et aux bermudas. 

Lorsque je suis rentrée en France, je n'ai jamais vraiment trouvé de maillots de bain français et sexy qui reflétaient cette liberté.

Selon mes gouts, les maillots français sont très sobres, larges, couvrants, trop "classe", trop sombres...Une façon de dire "cache ton corps, efface qui tu es pour rester élégante" est une idee absurde pour moi.

Alors, j'ai profité du confinement pour lancer La Piri pour retrouver la sensation de liberté de se balader presque nue sur la plage entre copines à apprécier la vie sous le soleil.